Page 35 - Costa Live - Magazine 5 - 2019

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La exposición
Mirall, ‘espejo’ en catalán, del latín míracúlum ‘prodigio, hecho ad- mirable’ (derivado de mírus ‘maravilloso‘, ‘sorprendente‘).
Las imágenes habitadas por Gala y Salvador Dalí no dejan nunca de fascinar a quien las mira. En esta muestra, el recorrido por las vidas del artista y la musa permite establecer sugestivas correspon- dencias entre las distintas fotografías que los inmortalizan. Nos aden- tramos, de este modo, en una suerte de juego especular que invita a trascender el mundo de las apariencias a la vez que interpela a la memoria colectiva.
Exposición comisariada por Rosa Maria Maurell y Bea Crespo bajo la dirección científica de Montse Aguer, directora de los Museos Dalí.
Recuerdos reales de infancia
En su autobiografía La vida secreta de Salvador Dalí, el artista afirma que en el curso de toda su vida se ha repetido la misma imagen de una figura femenina. Esta imagen se corresponderá finalmente con la de su esposa, musa y colaboradora: Gala Diakonova. Dalí sueña con ella incluso antes de conocerla, siendo un niño. En este aparta- do, los retratos de infancia y juventud de ambos revelan asombrosas analogías, producto de las convenciones del género fotográfico y de la época.
Baile onírico
A finales de la década de 1920, la trayectoria artística y vital de Salvador Dalí se proyecta irrevocablemente hacia el surrealismo. El movimiento, muy influenciado por las teorías de Sigmund Freud, abo-
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L’exposition
Quiconque regarde des photographies de Gala et de Salvador Dalí est généralement fasciné. Cette exposition, qui retrace en images l’exis- tence de l’artiste et de sa muse, permet d’établir des correspondances éloquentes entre les différentes photographies qui les ont immortalisés, nous faisant ainsi pénétrer dans une sorte de jeu spéculaire qui invite à dépasser les apparences tout en convoquant la mémoire collective. Rosa M. Maurell et Bea Crespo sont les commissaires de cette expo- sition, sous la direction scientifique de Montse Aguer, directrice des Musées Dalí.
Vrais souvenirs d’enfance
Dans son autobiographie La Vie secrète de Salvador Dalí, l’artiste confie qu’il a été hanté, toute sa jeunesse, par une seule et même image féminine qui se superposera finalement à celle de son épouse, muse et collaboratrice : Gala Diakonova. Enfant, Dalí a rêvé d’elle avant même de la connaître. Les portraits d’enfance et de jeunesse présentés dans cette première partie de l’exposition révèlent de trou- blantes analogies, liées à l’époque et aux conventions du genre pho- tographique lui-même.
Bal onirique
À la fin des années 1920, la vie et l’art de Salvador Dalí se tournent radicalement vers le surréalisme. Fortement influencé par les théories de Sigmund Freud, le mouvement en appelle à l’expression directe du subconscient, qu’il considère comme la forme d’expression la plus spontanée et authentique qui soit. De là l’intérêt des surréalistes pour
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